Le mouvement d’hacktiviste Anonymous m’intéresse, créé en 2003-2004 avec les manifestations contre l’Église de Scientologie, il devient de plus en plus grand de jour en jour. De l’église de Scientologie jusqu’à la liste de pédophiles diffusée sur le net, c’est libre. Demain, j’irais jeter un coup d’oeil sur le chat IRC (Espace de discussion à plusieurs, fortement utilisé dans le milieu du hacking).
Après avoir regardé leurs outils, je peux vous affirmer qu’ils n’utilisent pas d’outils compliqués, ils utilisent LOIC (Low Orbit Ion Canon) et HOIC qui sont des logiciels de DDoS (déni de service, le but est de mettre hors de service un site web en lui envoyant un surplus de requêtes jusqu’à ce qu’il ne soit plus accessible). Ils ont eu un rôle très important dans les révolutions arabes car ils ont permis aux révolutionnaires d’utiliser des outils de communication quand tous les protocoles d’internet ont été coupés.
Aujourd’hui, ils continuent d’agir avec l’aide du FBI, par exemple pour l’arrestation de sites web pédophiles. Le mouvement Anonymous devient si puissant qu’un cartel de drogue mexicain a plié sous leur menace et à libéré un membre de la communauté retenu.
La menace, émise par les Anonymous, était que si le cartel décidait de tuer l’otage, plus de 25 000 courriels seraient divulgués, dans lesquels seraient dénoncés publiquement des personnes appartenant à l’organisation du cartel.
Je désignerais ce mouvement d’hacktiviste comme une milice du net, qui agit sans l’avis de personne, c’est un mouvement désorganisé, qui est caractérisé par certain hackers comme un mouvement sans foi ni loi. Ils agissent comme bon leurs semblent, et parfois pas toujours pour la bonne cause. Mais le web a besoin d’une sorte de police et, pour l’instant les Anonymous ont leur rôle à jouer.
Mais les Anonymous, ne sont pas le seul groupe Hacktiviste réputé. LulzSec est également un groupe d’hacktivistes qui a notamment collaboré avec les Anonymous pour créer l’Opération Anti Sec qui visait à nuire aux gouvernements accusés de vouloir réduire les libertés d’expression.