Suite à plusieurs rumeurs d’espionnage, des hackers (de leurs pseudos Okhin et Kheops) appartenant au groupe Telecomix (Telecomix est un groupe décentralisé d’activistes du net, engagés en faveur de la liberté d’expression créé le 18 avril 2009) ont découvert des preuves que le gouvernement Syrien espionnait le trafic internet du pays afin d’emprisonner les opposants politiques et d’empêcher de déstabiliser la dictature. Leur travail a également permis d’identifier l’entreprise qui a fourni cette technologie au gouvernement : Blue Coat, une entreprise Californienne.
Le 15 septembre 2011, les hackers ont redirigé le trafic internet du pays vers un site web indiquant aux internautes qu’ils étaient espionnés par leurs gouvernements, ce site web donnait également des solutions afin de rester anonyme.
De ce fait, à chaque fois qu’un Syrien souhaitait se connecter à Internet, il était automatiquement redirigé vers ce site web.
Ces hackers ont agi dans le but de défendre les valeurs d’un internet libre car sans ces hackers, personne n’aurait eu de preuves que le gouvernement Syrien
espionnait ses citoyens.
D’autres histoires similaires ont également eu lieu en Lybie où Amesys, une société française, a vendu des systèmes d’espionnage au gouvernement, qui les a ensuite utilisés contre des opposants politiques qui ont été torturés puis tués.